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Fiches autocorrectives pour la soustraction par cassage

Cette année, après mon passage en CE2, j’ai fait le choix d’utiliser MHM. La soustraction y est travaillée avec la méthode par cassage dont la logique est plus facilement accessible – je casse un billet de 10 en 10 pièces de 1 (en vrai, je pense que cela se discute mais ce n’est pas l’objet). Pour systématiser et permettre à mes élèves de travailler en autonomie la soustraction par cassage, j’ai crée des fiches autocorrectives similaires à celles que j’avais créées pour mes CM1/CM2 lorsque je travaillais avec la technique par emprunt : quatre opérations à poser au recto avec les corrections au verso.

Utilisation en classe

J’ai repris le code couleur vert / bleu / rouge et noir pour marquer la difficulté car il donne une bonne visibilité aux élèves d’où ils en sont. Je laisse les cartes à disposition au coin maths avec une affiche de suivi où les élèves cochent et marquent leur avancée et j’intègre une ligne du style « s’entraîner en calcul posé » dans leur plan de travail hebdomadaire. Je leur demande de valider 4 ou 5 fiches d’un niveau (par exemple en réussissant 3 opérations sur les 4) avant de pouvoir passer au suivant. L’idée n’est donc pas de faire l’ensemble des fiches d’un niveau donné mais de vérifier que l’on maîtrise suffisamment une difficulté avant de passer à plus dur.

Je vais essayer de partager ces affiches de suivi dans un prochain article, ça fait plusieurs fois qu’on me les demande et j’ai aussi eu des retours avec vos outils de suivi (merci Anne). C’est à suivre.

Fichiers à télécharger

Les fichiers sont disponibles ici :

Notes

Si vous avez déjà traîné sur mon blog, vous êtes peut-être tombés sur les autres fiches autocorrectives pour s’entraîner au calcul posé :

Je reviens sur ce que je disais en introduction. Je ne ferais personnellement pas le pari de la simplicité du cassage par rapport à la technique par emprunt car l’écriture par cassage fait souvent perdre les alignements (notamment pour les élèves avec des difficultés en graphie) en particulier en cas de retenues nombreuses et la logique du cassage est complexe quand un zéro s’insère dans le nombre (1203 – 14 par exemple). La logique de l’emprunt n’est pas simple non plus – j’emprunte 10 pièces de 1 donc je te rendrais un billet de 10 en plus – mais pas forcément plus complexe et l’écriture a l’avantage de garder une certaine compacité… au prix d’une signification différente de la retenue du haut / du bas. Il y a des élèves plus à l’aise avec l’une et d’autres plus à l’aise avec l’autre.

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Un an de problèmes quotidiens au cycle 3

Nous, les enseignants (et moi le premier), avons tendance à laisser la résolution de problèmes de problèmes de côté pour nous concentrer sur les savoir opérationnels (savoir poser une opération, savoir tracer des parallèle, savoir calculer un périmètre, etc.). Non pas qu’on en fasse jamais mais on se limite souvent à une séance par semaine où l’on proposera quelques problèmes en lien avec la compétence opérationnelle en cours. Enfin vous peut-être pas mais c’était mon cas 😉 Et puis on a commencé à parler d’apprentissages ritualisés, de problèmes quotidiens. J’ai donc (il y a déjà 4 ans maintenant) attaqué la réalisation d’un fichier qui permette de faire 2 problèmes par jour sur, à l’époque, mon double niveau CM1/CM2.

La résolution de problème mathématiques est ce qui se rapproche le plus de la vraie vie et, d’un point de vue purement utilitaire, ce qui constituera l’essentiel de la vie des futurs adultes qui passent dans nos classe :

  • « Vais-je avoir assez d’argent pour faire mes achats ? »
  • « J’ai donné un billet de 10 € au boulanger, combien va-t-il me rendre ? »
  • « Cette étagère va-t-elle rentrer dans ma voiture ? »
  • « La séance de cinéma est à 20h15 et il me faut environ 35 minutes pour aller au cinéma, a quelle heure me faut-il partir ? »

L’idée est donc de proposer quotidiennement des problèmes aux élèves afin de les familiariser avec la lecture et la résolution de problèmes mathématiques. Ce temps quotidien permet aussi de dédramatiser cette activité qui peut être source de stress importante pour les élèves.

Principes généraux

Chaque semaine propose 8 problèmes à répartir sur les 4 ou 4,5 jours d’une semaine d’école. Chaque problème propose une question * et une question **. La question * est réservée aux CM1 alors que les élèves de CM2 (et les CM1 qui le souhaitent) font les deux questions. Les élèves de CM2 font donc en réalité 16 problèmes par semaine !

La programmation proposée aborde les différentes topologies de problèmes et n’est pas forcément à relier avec les autres compétences mathématiques (i.e. certains problèmes vont par exemple proposer des calculs de périmètres ce qui, si la notion n’a pas encore été vue, permettra d’expliquer simplement qu’il s’agit de faire le tour ; c’est une approche spiralaire qui n’en est pas une). Le lien est fait avec le calcul mental tel que proposé ici, certains problèmes suivant la programmation proposée dans le fichier correspondant.

Enfin, la résolution de problème fonctionnant sur un mécanisme d’analogie avec les problèmes déjà rencontrés, certains problèmes reviennent de manière récurrente avec quelques changements dans les intitulés ou les nombres manipulés

Utilisation en classe

J’utilise personnellement des cahiers petits formats. J’imprime les fiches problèmes en mode « deux pages par feuille ». La fiche problème est distribuée le lundi et conservée par les élèves dans leur pochette de travail ou glissée en fin de cahier.

Chaque jour, pour la séance problèmes (que je fais personnellement de manière systématique après ma séance de calcul mental ritualisée), les élèves prennent leur fiche problème et après avoir écrit le titre sur leur cahier découpent le problème et le collent avant de le traiter. J’ai préféré ce fonctionnement par rapport à un espace réservé sur la feuille même s’il induit des manipulation de ciseaux / colle afin de limiter le nombre de photocopie. Cela permet aussi d’avoir toute la place nécessaire pour traiter chaque problème. En effet, certains vont nécessiter un dessin, un schéma, un éclaircissement, d’autres plusieurs calculs, etc. On ne peut pas à priori savoir de quelle place un élève aura besoin.

Pour la notation, vous trouverez un système assez classique d’étoiles :

  • 1ère étoile : J’ai trouvé la bonne opération à utiliser.
  • 2ème étoile : Mon calcul est juste.
  • 3ème étoile : J’ai fait une phrase réponse.
  • 4ème étoile : J’ai répondu à la question rouge **
  • Bonus : Je n’ai pas fait d’erreur d’orthographe

Notes et prolongements

Il conviendra d’insister et de varier le vocabulaire utilisé lors de la réalisation des différentes typologies de problèmes. Par exemple des mots-clés comme écart ou différence sont à mettre en lien avec la soustraction. On pourra réaliser des affichages reprenant ces mots-clés pour aider les élèves.

Pour les problèmes de fractions qui font souvent « peur » aux élèves, on pourra insister que ces problèmes se traitent toujours de la même façon : trouver la valeur d’une part puis calculer en fonction du nombre de part qu’il nous faut.

A noter que le fichier contient peu de problèmes de conversion (des mètres vers les kilomètres, etc.).

Afin de rendre les séances vivantes, je vous invite à varier les dispositifs de résolution : chercher en groupe classe au tableau, chercher individuellement puis comparer les résultats et méthodes, comparer des façons de schématiser, travailler en groupe (cela peut mener à des défis maths où l’on comptera le nombre de points marqués par chaque équipe).

Pour terminer, ce fichier ne présente pas de problèmes visuels comme ceux que l’on peut trouver sur le site M@ths en-vie. Je vous invite à compléter le travail proposé dans ce fichier par des problèmes de ce type (étiquettes de prix, tickets de caisse, panneaux routiers, etc.).

Fichiers à télécharger

Les fichiers sont disponibles ci-dessous. En dehors du fichier général qui reprend cette introduction, la programmation et l’ensemble des problèmes, vous trouverez pour chaque période :

  • Le fichier problèmes (que j’imprime en deux pages par feuille).
  • Le fichier TBI pour utilisation avec le vidéo-projecteur. Les problèmes sont présentés avec un espace de résolution permettant le travail au tableau.
  • Le fichier dys avec une mise en page plus large que j’utilisais cette année avec une élève ayant des problèmes de lecture sur les polices trop petites. La taille de police est donc plus grande, les espaces interlignes sont également plus importants. Attention, j’ai conservé une police Arial classique et n’ai pas utilisé de font dédiée de type open dyslexic.
DescriptionFichier à télécharger
Fichier généralProblèmes quotidiens cycle 3.pdf
P1Problèmes quotidiens cycle 3 – P1.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P1 – dys.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P1 – TBI.pdf
P2Problèmes quotidiens cycle 3 – P2.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P2 – dys.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P2 – TBI.pdf
P3Problèmes quotidiens cycle 3 – P3.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P3 – dys.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P3 – TBI.pdf
P4Problèmes quotidiens cycle 3 – P4.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P4 – dys.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P4 – TBI.pdf
P5Problèmes quotidiens cycle 3 – P5.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P5 – dys.pdf
Problèmes quotidiens cycle 3 – P5 – TBI.pdf

Quelques photos supplémentaires ci-dessous :

Les ronds de couleurs

Je vous propose une activité pour travailler l’association entre l’écriture chiffrée et le nombre. Basée sur une idée vue sur l’Instagram @ecoledechrys, un atelier pour associer quantité et écriture chiffrée : entourer avec le bon nombre de ronds de couleurs. Je n’ai pas trouvé de fiche toute faite donc j’en ai bricolé une vite pour avoir une mise en page similaire à celle mes autres fiches.

C’est un travail bien plus complexe qu’il n’y paraît et qui a nécessité beaucoup de concentration de la part de mes moyens (avec bande numérique de référence pour aider ceux pour qui la lecture des nombres est encore à renforcer). J’ai créé une version de 1 à 5 (que je n’ai personnellement pas testée) et une version de 1 à 9.

Fichiers à télécharger

Les fichiers sont disponibles ci-dessous. A noter que les fichiers sont légèrement différents de ceux visibles sur la photo. En effet, une collègue d’ULIS m’a fait remarqué que ses élèves compteraient probablement le cercle déjà visible sur la photocopie. J’ai donc modifié la mise en page afin d’avoir l’écriture chiffrée en blanc sur fond noir. Merci Clotilde !

Le blog de Chrys, véritable mine d’or pour le cycle 1 : lejournaldechrys.blogspot.fr

Fiches autocorrectives pour s’entraîner aux divisions décimales

Voici (enfin) les fiches autocorrectives pour s’entraîner aux divisions décimales posées. Comme pour les autres fiches dédiées au calcul posé (additions, soustractions, multiplications, divisions et décimaux), j’ai conservé le code couleur vert, bleu, rouge, noir façon pistes de ski qui parle bien aux élèves. Chaque fiche propose deux opérations avec correction au verso.

J’ai passé beaucoup de temps à « régler » la difficulté des différents niveaux. Je pense que la progression devrait permettre aux élèves d’avancer petit à petit sur cette technique de calcul décimal mais n’hésitez pas à me faire des retours via un petit commentaire si vous constatez à l’usage que tel ou tel niveau mériterait un petit réglage 😉 En résumé :

  • Niveau vert : division au dixième d’un nombre compris entre 10 et 99 par un nombre compris entre 2 et 6.
  • Niveau bleu : division au dixième d’un nombre compris entre 100 et 999 par un nombre compris entre 5 et 9.
  • Niveau rouge : division au centième d’un nombre compris entre 100 et 2000 par un nombre compris entre 7 et 20 ET divisions d’un décimal par un entier.
  • Niveau noir : division au millième d’un nombre compris entre 500 et 9999 par un nombre jusqu’à 99 (avec majorité de nombres < 30) ET divisions d’un décimal par un entier.

Je crois l’avoir précisé dans les autres articles mais les élèves n’ont pas vocation à écrire sur les fiches en question (au Velleda ou autre Woody) car elles ne sont pas assez grandes pour cela. L’idée est de poser l’opération sur son ardoise, son cahier d’entraînement ou autre puis de vérifier avec la correction.

Les fichiers sont disponibles ci-dessous ; chaque fichier contient 40 fiches d’entraînement. Il sont à imprimer en recto-verso avec l’option « retourner sur les bords courts » afin que la correction du verso soit dans le bon sens par rapport au recto :

J’ai aussi préparé un mémo des tables de multiplication qui peut aider les élèves qui ne connaissent pas encore bien leurs tables. En effet, avant je proposais systématiquement la table de Pythagore mais celle-ci peut s’avérer de lecture complexe pour ces mêmes élèves (elle me semblent toutefois toujours valable pour les tables de 11 à 20, je vous laisse aller jeter un oeil à l’article). Pour ce mémo, je préfère personnellement la version en deuxième page que je trouve plus lisible :

Comme je le disais plus haut, n’hésitez pas à me faire part de vos remarques !

Fiches d’exercices calcul posé autocorrectif – 4 opérations

En ces temps de confinement et de classe à la maison, avec la team cycle 3 de mon école, nous avons décidé donner régulièrement, en plus du reste, du calcul posé afin d’automatiser les procédures. En classe, j’utilise les fiches autocorrectives petit format qui permettent à chacun d’avancer à sa vitesse mais, forcément, les fiches plastifiées sont restées en classe. J’ai donc préparé des fiches de calcul posé avec les quatre opérations et la correction au verso que nous leur déposerons sur les ENT de nos différentes classes. A faire au brouillon, sur ardoise ou sur la fiche après impression. L’idée étant que le travail se fasse sur un support réel (il y a plein de sites avec les opérations) afin de limiter (un peu) le temps passé derrière l’écran.

Avec les collègues nous avons décidé de leur proposer le calcul sur trois jours seulement :

  • Jour 1 : additions et soustractions
  • Jour 2 : multiplications
  • Jour 3 : divisions

Evidemment, ce découpage se discute mais il explique le regroupement additions / soustractions que vous trouverez dans les fiches. J’ai repris le code couleur vert / bleu / rouge et noir pour marquer la difficulté. Ici le niveau rouge est à destination des CM1, le niveau noir pour les CM2. Il faudrait que je fasse aussi les niveaux vert et bleu mais un peu pressé par le temps je n’ai, pour l’instant, fait que ceux-là.

Les fichiers sont disponibles ici, si vous voulez les utiliser pour vos classes de CM1/CM2, n’hésitez pas. Chaque fichier compte une quarantaine de fiches par niveau, on a de quoi voir venir. Pour éviter d’en envoyer trop d’un coup à nos élèves, j’ai séparé les 6 premières fiches dans un fichier zip :

S’entraîner au calcul posé avec les fiches autocorrectives

Voici des fiches pour s’entraîner au calcul posé (addition, soustraction et multiplication) à la manière de ce que j’avais fait pour la division posée. Ces fiches étaient initialement au format A5 mais j’ai finalement préféré les mettre en format A6 pour avoir quelque chose de plus compact. J’ai conservé le code couleur vert, bleu, rouge, noir façon pistes de ski qu’on retrouve sur les autres fiches dédiées aux calcul posé (divisions et les décimaux) qui parle bien aux élèves.

Comme pour les autres fichiers, vous trouverez une quarantaine de fiches par niveau, soit environ 160 opérations pour s’entraîner ! Je n’imprimerais probablement pas toutes les fiches pour tous les niveaux mais je préfère en avoir trop que pas assez. Les fichiers sont disponibles ci-dessous, à imprimer en recto-verso (retourner sur les bords courts) et à plastifier.

Addition :

Soustraction :

Multiplication :

Pour la division, c’est par .

Ces fiches sont à destination des cycle 2 / cycle 3, les différents niveaux de difficulté permettant de travailler selon le niveau de chacun. J’ai personnellement fait un tableau à double entrée pour chaque opération avec les prénoms des élèves et les niveaux vert, bleu, rouge et noir où chaque élève vient noter s’il a réussi une fiche. Quand quatre fiches d’un niveau sont réussies, il peut passer au niveau d’après. Cela me permet de suivre d’un oeil où les élèves en sont et cela permet à chacun d’avancer à sa vitesse.

S’entraîner au calcul décimal avec les fiches autocorrectives

En ce moment avec mes CM, nous travaillons les opérations sur les nombres décimaux (addition, soustraction, multiplication et division). J’ai profité du long weekend pour faire des fiches autocorrectives semblables à celles pour la division posée afin qu’ils puissent s’entraîner à loisir sur ces opérations décimales (sur ardoise ou cahier d’entraînement). J’ai constaté de vrais déclics avec l’utilisation des fiches autocorrectives pour la division, des « Ah ça y est, j’ai compris ! » qui font plaisir. J’espère que celles-ci marcheront aussi bien.

Les fiches sont au format A5 (deux fiches pas A4) réparties en quatre niveaux de difficulté. C’est un format supérieur aux fiches de la division posée mais, les opérations étant globalement plus accessibles aux élèves, je voulais qu’ils n’aient pas à changer de fiche trop fréquemment.

J’ai conservé le code couleur vert, bleu, rouge, noir façon pistes de ski qui a bien parlé à mes élèves. Chaque fiche présente de 4 à 6 opérations avec leurs corrections au verso. J’ai inclus les retenues dans les corrections pour que la correction soit facilitée et que le modèle proposé par la fiche soit conforme avec ce qu’on attend d’eux.

A noter que, pour des raisons de mise en page et pour des raisons liées à la difficulté des opérations, les niveaux plus difficiles présentent pour une fiche donnée quelques opérations sur les niveaux inférieurs. Par exemple, faire une fiche de soustraction niveau noir (niveau 4) c’est faire deux opérations de niveau bleu (niveau 2), une opération de niveau rouge (niveau 3) et deux opération de niveau noir (niveau 4).

Chaque fichier contient 20 pages, soit quarante fiches, soit au moins 160 opérations. Il y a de quoi s’entraîner ! Je n’imprimerais probablement pas toutes les fiches pour tous les niveaux mais je préfère en avoir trop que pas assez. Les fichiers sont disponibles ci-dessous, à imprimer en recto-verso (retourner sur les bords courts) et à plastifier.

Addition :

Soustraction :

Multiplication :

Ces fiches sont à destination du cycle 3, CM1/CM2 mais je proposerais sûrement les additions et soustractions à mes CE2. On a en effet beaucoup travaillé les opérations sur les euros et les centimes d’euros ; cela devrait permettre de renforcer leur acquisitions.

Dernière note : La division décimale devrait arriver bientôt. ^ ^

Mise à jour : c’est ici pour les divisions décimales.

S’entraîner aux tables avec les puissance 4 multiplication

Je poursuis ma lancée sur l’apprentissage de la multiplication avec un jeu de type puissance 4 pour apprendre les tables. L’idée est relativement simple et le jeu se pratique comme un puissance 4 normal : deux joueurs s’affrontent et doivent aligner quatre cases pour gagner. Pour prendre une case, le joueur doit calculer le résultat « ligne x colonne » et l’écrire dans la case qu’il souhaite prendre (les nombres à multiplier étant écrits en bout de ligne et colonne on travaille en plus la lecture du tableau double entrée). Mes élèves adorent ! Je les laisse à disposition avec mes ateliers autonomes en fond de classe et laisse les élèves jouer, et apprendre en jouant, quand ils ont du temps.

Comme je le disais en introduction, la règle du jeu est accessible immédiatement pour la grande majorité, la seule subtilité étant que ceux qui ne sont pas habitués à jouer au jeu de puissance 4 doivent comprendre qu’un puissance 4 « ça tombe » et qu’on doit donc commencer par prendre les cases du bas.

J’ai préparé plusieurs fiches et regroupé plusieurs tables sur une même fiche. Le nombre de cases sur un verso n’étant pas suffisant pour inclure toutes les combinaisons (de x1 à x10), un ensemble de table est traité en deux fiches (ouvrez un fichier, ça sera sûrement plus clair que mes explications) :

J’ai inclus une correction au dos, pour que les élèves aient une référence en cas de doute. Le fait qu’elle soit au dos évite de jouer en « mode lecture » et nécessite forcément l’appel à la mémoire. Ceci dit, on peut faire sans en laissant à disposition une table de Pythagore ou un mémo des tables (voir en bas de l’article) à distance. En imprimant uniquement les puissance 4 sans correction, un jeu de table peut être traité avec une seule feuille, ce qui permet de limiter le nombre de fiches au total. Les feuilles sont à glisser dans des pochettes plastiques, les élèves travaillant au feutre effaçable.

Quelques petites notes supplémentaires… Ça se joue bien aussi en équipe avec le TBI dans le cadre de petits défis de classe ou pendant les après-midi pré-vacances 🙂 Une autre piste à explorer serait de faire un jeu à chaque élève pour qu’ils puissent jouer à la maison contre frères et soeurs ou parents et ainsi renforcer le lien école famille avec des « devoirs » amusants… je suis malheureusement tombé en panne de pochettes à ce moment là.

La table de Pythagore

Toujours sur des problématiques liées à la multiplication, voici une présentation que j’ai utilisé avec mes élèves pour leur présenter la table de Pythagore. La présentation est disponible ci-dessous en ligne (à utiliser en plein écran). La suite de mes notes (et d’autres fichiers) après la présentation, que je vous laisse le plus haut possible dans l’article (cliquez sur les 3 points pour pouvoir basculer en plein écran).

Je vous invite, mais ça va sans dire, à faire défiler la présentation en entier avant de l’utiliser avec vos élèves ; j’ai mis quelques commentaires sur certaines diapositives afin de faciliter la présentation.

J’ai inclus quelques notes sur le personnage historique de Pythagore ainsi que, sur la dernière diapositive, un clin d’oeil au théorème de Pythagore que nos élèves rencontreront au collège. Certains d’entre eux sont d’ailleurs revenus le lendemain en me disant en avoir parlé avec leurs grands-frères et grandes-soeurs. Ils en étaient ravis.

J’ai choisi de « faire parler » Pythagore, afin de rendre la présentation plus vivante, il n’y a pas d’obligation à lire le texte dans les bulles, les élèves lisant globalement le texte assez vite. Je me suis contenté de commenter, reformuler, compléter ce qui était dit par Pythagore dans « sa » présentation. C’est la première fois cette année que je procède de la sorte et j’ai constaté que les élèves s’étaient bien plus approprié l’outil que les fois précédentes. De l’avantage d’avoir un TBI ! 🙂

Je vous mets aussi les liens de téléchargement des fichiers au format powerpoint et open document pour une utilisation sans accès internet mais le problème qui risque de se poser est qu’il vous faudra avoir sur votre ordinateur les polices de caractères que j’ai utilisé dans la présentation afin que celle-ci s’affiche correctement à l’écran (Amatic SC et Comfortaa qui sont disponibles gratuitement sur fonts.google.com).

Enfin, voici un fichier contenant une matrice vierge pour que les élèves puissent se construire une table de Pythagore de référence ainsi que des tables pré-remplies (que j’imprime en 2 pages par feuilles puis que je plastifie pour mettre dans la caisse à outils en fond de classe) :

Ajout : Un fichier avec la référence pour les tables entre 11 et 20 que l’on peut utiliser sur certaines divisions complexes : La table de Pythagore – Référence 11 à 20.pdf

Note : Pour les élèves « dys » qui ont souvent du mal à se repérer dans un quadrillage, l’utilisation d’un mémo des tables tel que celui que l’on peut trouver en bas de cet article est plus adapté.

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques, c’est la première fois que j’utilise les présentations embarquées depuis google slides… J’espère que cela fonctionnera pour tout le monde.

Mise à jour du 13/01/22 : J’ai rajouté la présentation en version pdf. Elle contient beaucoup de page mais cela permet de « simuler » les animations powerpoint pour faire apparaitre les éléments importants. Il suffit donc de se mettre en plein écran et de faire défiler page par page pour retrouver l’animation des autres présentations.

Flashcards pour une approche de la multiplication

Je partage avec vous les flashcards que j’utilise pour l’approche de la multiplication en cycle 2. Je les ai utilisé avec mes CE2 de cette année mais je les ai déjà utilisé en cycle 1, au grand bonheur des élèves qui avaient l’impression de « faire pareil » que leurs ainés.

L’idée est donc d’afficher au tableau une (petite) collection d’objets identiques, par exemple deux cartes avec trois fleurs (voir photo ci-dessous). Systématiquement les élèves commencent à dénombrer avant même que l’on ai fini de poser les cartes au tableau : « ça fait six ! » Il suffit alors de noter la remarque des élèves, on a six parce qu’on a trois et encore trois, puis de faire remarquer qu’on a une, deux fois trois cerises et que c’est la même chose. On introduit alors l’écriture mathématique 3 + 3 = 2 x 3 = 6.

Ne reste plus qu’à répéter avec des collections un peu plus importantes. Pas trop dans un premier temps, puis de plus en plus, jusqu’au moment où les premières procédures (addition itérée, dénombrement ou multiplication simple comme les doubles qui sont en général bien connus) se montreront inefficaces (temps, risque d’erreur) et que se fera sentir le besoin de passer à la multiplication posée.

Rien de spécial dans mes explications, c’était juste histoire de les avoir noir sur blanc. Les images disponibles sont :

  • des cerises = 2 cerises
  • des pots de fleurs = 3 fleurs par pot
  • des boîtes d’oeufs = 6 oeufs par boîte
  • des tablettes de chocolat = 8 carreaux par tablette
  • des boîtes de bonbons = 10 bonbons par boîte

D’un point de vue pratique je colle des carrés aimantés auto-adhésifs au dos des flashcards pour la manipuler facilement au tableau et je garde un jeu sans aimants pour pouvoir les utiliser dans des ateliers sur table avec les élèves. Le fichier est disponible ici (à imprimer, plastifier) : Multiplication – Flashcards.pdf

Je partage ces flashcards dans le cadre d’une approche de la multiplication mais je m’en sers aussi en cycle 1 (ou cycle 2) pour des rituels de dénombrement, de comparaison (à gauche/à droite du tableau), de compléments (j’en veux x, combien en manque-t-il), etc.