Archives pour la catégorie Arts visuels

Dessin, peinture, sculpture et autres choses à voir (et à toucher).

Les mandalas de sable tibétains

Aujourd’hui, on parle de quelque chose que les élèves connaissent depuis la maternelle et que pourtant ils ne connaissent pas : les mandalas. En effet, à l’école, on le pratique régulièrement, souvent dans un moment récréatif ou occupationnel (encore qu’en maternelle le coloriage et le développement de la chaîne motrice soit un travail à part entière mais je m’égare) et en général à la demande des élèves mais on ne fait pas toujours le lien avec les origines de cet art. Voici quelques ressources (fiche histoire de l’art et vidéos documentaires ainsi qu’un petit défi en arts visuels) pour travailler sur cette thématique.

Comme je le disais en introduction, ce travail sur les mandalas a été l’occasion de faire un petit défi arts visuels, à la maison confinement oblige, pour s’éloigner de la pratique coloriage et se rapprocher du côté éphémère de la pratique spirituelle tibétaine. Je leur ai proposé de faire un mandala végétal, gourmand ou avec des objets de la maison. Voici quelques réalisations d’enfants d’un peu tous les âges (mes élèves et les enfants d’une collègue – coucou Lo !).

Si j’avais pu mener ce projet avec eux à l’école, j’aurais joué sur la taille des mandalas en cherchant à faire du très grand, ils ont tous été très raisonnables dans les tailles de leurs réalisations et je pense que c’est entre autres liés à l’habitude des mandalas-coloriages en format A4. A noter que, pour les mandalas végétaux, on s’approche du land art… un possible travail de prolongement. Un autre prolongement pourrait être le street art pour son côté éphémère dans un environnement urbain.

En classe, ce travail aurait aussi pu être l’occasion de parler géographie en situant le Tibet et l’Inde sur la carte, voir de faire un peu de géopolitique avec les plus grands en évoquant rapidement l’histoire récente du Tibet, pays qui n’en est plus un. Bref, il y a de quoi faire.

Voici les fichiers et ressources pour travailler sur le thème des mandalas de sables tibétains. Le fichier supports inclus une série de photos exemples de la réalisation d’un mandala de sable ainsi que différents détails issus de fresques. Pour afficher dans la classe, on pourra choisir l’un des fichiers supports pour l’imprimer auquel on pourra joindre la fiche pays :

Les vidéos que j’ai sélectionnées :

Attention, cette vidéo est en langue étrangère (tibétain ? mandarin ?) ; c’est l’occasion d’écouter autre chose, de ne pas comprendre et pourtant d’arriver à comprendre des choses !
Dans cette vidéo, on peut voir que certains moines portent des masques pour éviter de faire bouger le sable avec leur respiration.
Un petit extrait de Faut pas rêver, pour avoir quelques explications.
Publicité

Victor Vasarely – Vega

Voici quelques ressources autour de Victor Vasarely, fondateur du mouvement Op Art, et en particulier de son oeuvre Vega. C’est, je crois, la première fiche d’histoire de l’art que je partage avec vous. Peut être pas le plus urgent avec la crise sanitaire actuelle mais je crois vraiment en la fonction cathartique de l’art en ces temps d’inquiétude et l’histoire de l’art est prétexte à lecture, dessin (ici géométrie ce qui nous permettra de faire des maths). Par ailleurs, on trouve de nombreuses vidéos qui pourront servir de supports pédagogiques complémentaires aux élèves.

De manière générale, en histoire de l’art, je procède toujours de la même façon. Sur une semaine :

  • Jour 1 : J’affiche dans un coin du tableau un exemplaire de l’oeuvre imprimé en A3 (que je plastifie pour le conserver d’une année sur l’autre). Il y a toujours un élève pour remarquer que l’oeuvre a changé, nous pouvons alors l’observer (formes, couleurs, sujet, éventuellement si elle leur rappel une autre oeuvre, s’ils pensent connaître l’artiste, etc.).
  • Jour 2 : Je rajoute un exemplaire de la affiche artiste imprimé en A4. Cette fiche consiste en un portrait de l’artiste, son nom, ses dates et sa nationalité. Je trouve important que les élèves puissent être mis en contact avec les oeuvres mais aussi qu’ils soient familiarisés avec les auteurs, ne serait-ce que de nom. C’est aussi souvent l’occasion de parler des auteurs d’origines étrangère qui ont vécu ici ou là, ce qui permet de faire un lien avec la géographie, l’histoire (pour ceux qui ont fuit leurs pays pendant les deux guerres mondiales) et, pour certains élèves, faire un lien avec leur propre histoire.
  • Jour 3 : Nous regardons quelques vidéos (youtube est une mine avec de nombreuses personnes talentueuses qui font un travail incroyable) que je mets en pause pour questionner, faire du lien, expliquer un détail, etc.
  • Jour 4 : Nous lisons et complétons la fiche d’histoire de l’art qui ira dans leur classeur pour garder une trace. Je prépare aussi quelques autres oeuvres de l’artiste que je projette avec le TBI.

Enfin, dans la mesure du possible (et j’avoue que c’est trop rarement le cas avec mes CM1/CM2 pour cause d’emploi du temps bien chargé), nous faisons un travail de réinvestissement en arts visuels. Pour Vasarely, je vous laisser chercher, il y a beaucoup de choses, notamment en rapport avec Vega et son quadrillage.

Il m’arrive souvent de regrouper les séances 2 et 3 ou 3 et 4 (en fonction du nombre de vidéos que j’ai sélectionné) mais en termes de mémorisation il est préférable d’y revenir plusieurs fois dans la semaine sur des séances courtes que de faire une seule grosse séance.

En termes de supports j’utilise donc : une reproduction de l’oeuvre format A3, une affiche auteur format A4, une fiche histoire de l’art, d’autres oeuvres de l’artiste à vidéo-projeter.

Mes fiches histoire de l’art sont relativement classiques (une reproduction de l’oeuvre, sa carte d’identité, un mot sur l’auteur, un texte sur l’oeuvre elle-même, une frise chronologique pour resituer l’oeuvre dans son époque) mais je voulais en plus présenter d’autres oeuvres de l’artiste et d’autres artistes de la même époque, le même courant artistique, etc. J’ai aussi ajouté quelques encarts avec des quizz maths ou culture afin de rendre les élèves plus actifs.

Voici les fichiers pour Vasarely :

Ci-dessous les vidéos que j’ai sélectionnées :

Cette vidéo constitue une bonne introduction, notamment pour son aspect historique.
Cette vidéo est intéressante notamment pour prendre la mesure de la taille de certaines oeuvres.
Une visite de la retrospective organisée par le Centre Pompidou en 2019. La bande annonce de l’exposition (pour laquelle je ne vous ai pas mis le lien) permet aussi de survoler en quelques secondes l’ensemble de l’oeuvre de Vasarely.

Livre à compter MS/GS – Le petit jongleur

Voici un livre à compter autour d’une thématique cirque : le petit jongleur. C’est l’histoire d’un enfant qui habite dans un cirque et qui veut apprendre à jongler. Il commence avec une première balle que lui donnent son père et sa mère. Le lendemain, il en ajoute une deuxième donnée par son grand-père, puis une autre donnée par sa grand-mère, etc.

Dans le principe c’est relativement proche de ce que je vous ai déjà dit dans mon article sur le livre à compter des flocons : renforcer le lien nombre/écriture chiffrée/autres représentations, mettre l’élève en position d’auteur, travailler l’objet livre (couverture, articulation texte/illustrations). A noter qu’ici, vous le verrez en regardant les images, une part bien plus grande et donnée à l’écriture avec, pour chaque petit texte, un ou deux mots à écrire par l’élève (les jours de la semaine et le vocabulaire de la famille dont je n’ai pas encore partagé les fiches d’écriture ; elles sont en cours de remise au propre). Les élèves de grande section pourront écrire en cursive, les élèves de moyenne section en utilisant les capitales. On peut aussi noter que les illustrations sortent du simple graphisme et nécessitent d’avoir travaillé le bonhomme (les articulations des bras notamment), les décors (dessiner un arbre, une maison, une voiture, une caravane, etc.) pour que les élèves soient vraiment libres d’illustrer à la hauteur de leurs envies. Le projet est relativement ambitieux, je me verrais bien faire ça en CP … mais ça leur avait tellement plu !

Le fichier (lien ci-dessous) permet l’impression du squelette du livre (format A4 en mode paysage). Outre une couverture par défaut (que je n’ai pas utilisée car j’ai laissé mes élèves faire leurs couvertures) le fichier contient les pages nombre (les cadres dans lesquels l’élève colle les constellations et écrit le nombre et les ronds à colorier) avec, à leur verso, les pages histoire à compléter et illustrer (sauf pour la première histoire dont le recto est une page vierge). Pour être plus clair, les pages sont dans l’ordre : couverture, au dos du blanc (c’est une page de gauche) ; blanc (c’est une page de droite), au dos la première histoire (gauche) ; première page nombre (droite), au dos la deuxième histoire (gauche) ; deuxième page nombre (droite), au dos quatrième histoire (gauche)…

Pour travailler la discrimination, j’imprime les constellations (fournies dans le fichier) pour quelques nombres, je les découpe et les mélange dans des barquettes qui sont mises à disposition des élèves (une barquette avec les constellation du dé, une avec les constellations doigts, une avec la consigne d’écriture). Quand un élève « construit » la page du 1, il doit s’assurer de prendre les bonnes étiquettes.

La complexité, en terme de gestion pour l’enseignant, en plus d’avoir à stocker un nombre relativement important de feuilles par élève, est que le texte et l’illustration viennent au dos de la page nombre précédente. Cela implique de s’être suffisamment entraîné sur les mots à écrire afin d’éviter les loupés qui pourraient obliger à refaire une partie du travail.

Le fichier est disponible ici : Livre à compter – Le petit jongleur.pdf

Vous pouvez feuilleter le livre en cliquant sur les images de la galerie, sachant que je n’ai pas mis les pages blanches dont je vous ai parlé plus haut.

Fresque à la manière de Keith Haring

Cela fait des mois -si ce n’est des années- que je veux partager cet article et ne prends pas le temps de m’y mettre. Le hasard fait que dans la même semaine mon téléphone m’a affiché un souvenir il y a trois ans aujourd’hui avec une photo de la fresque à la manière de Keith Haring que j’avais faite avec mes élèves de MS GS l’année de mon arrivée sur ma nouvelle école de rattachement et que je me suis retrouvé à remplacer en CE2 avec les élèves en question. Bref, je profite de ce coup de vieux pour vous partager enfin ce travail autour du portrait en pied : Fresque à la manière de Keith Haring.

A la manière de Keith Haring - Portrait en pied

La production de Haring est très riche, je vous invite à consulter une partie de son oeuvre sur ce site classée par année. A noter que toute l’oeuvre de Haring n’est pas adaptée à un jeune public, enfin pas sans explications ; artiste engagé, il a produit beaucoup d’oeuvres pour dénoncer, en vrac, l’homophobie, le risque atomique, la dégradation de l’environnement, la domination de l’homme blanc, l’épidémie de SIDA, etc.

Pour cette fresque, j’ai utilisé une oeuvre sans titre de 1987 (Dance) qui présente les caractéristiques « classiques » de son oeuvre : couleurs en aplats, contours marqués, personnages silhouettes.

Keith Haring - 1987 - Sans titre (dance)

Dans un premier temps, nous avons observé l’œuvre de Haring : ce qu’on voit (des personnages), ce qu’ils font (ils sautent, ils dansent, ils bougent), pourquoi on peut dire qu’ils sont en train de bouger (parce qu’il y a des petits traits qui représentent le mouvement). Nous sommes revenus plusieurs fois sur cette notion de mouvement en dessin avec des représentations bouge / ne bouge pas au tableau (une voiture, un avion, un bonhomme, etc. dessinés à la craie). Nous avons ensuite observé les couleurs (fond jaune, sol vert, contours en noir, couleurs en aplat i.e. une seul couleur par personnage, rouge, bleu, vert, rose, orange, etc.).

Keith Haring bonhomme how to

Dans en deuxième temps j’ai montré aux élèves une photo de Haring en situation et leur ai proposé de réaliser une fresque à sa manière pour décorer le couloir de l’école.

Matériel :

  • Rouleau de papier ou tapisserie (on utilise le dos du papier) de grande longueur.
  • De quoi maintenir le rouleau en place verticalement. Personnellement je l’avais posé sur une petite table et ce n’était pas idéal. A refaire, j’emmancherai mon rouleau sur un balai pour pouvoir le dérouler facilement.
  • Des aimants (en grande quantité).
  • Crayons à papier.
  • Pinceaux brosse large.
  • Peinture gouache dans des teintes variées pour les personnages (rouge, bleu, vert, orange, rose).
  • Encre de chine pour les contours des personnages et les traits de mouvement.
  • Peinture gouache jaune pour le fond.
  • Éponges.

Réalisation (cliquez sur les images pour les voir en grand) :

La mise en place, au moins pour la première fois, nécessite un peu d’attention ; pas qu’elle soit vraiment compliquée mais il faut faire attention que tout soit bien calé pour ne pas avoir une chute de papier impromptue : mettre en place le rouleau de papier d’un côté du tableau, dérouler une bande de papier sur toute la longueur du tableau et commencer à enrouler de l’autre côté. Maintenir la bande de papier en place avec des aimants positionnés régulièrement. On peut envisager de travailler par bandes de papier coupées à chaque fois sur la largeur du tableau pour ne pas avoir à enrouler/dérouler mais on perd un peu l’idée de la fresque d’un seul tenant.

J’ai eu besoin de mettre des bancs sous le tableau pour que les élèves soient à hauteur.

Portrait à la manière de Keith Haring - 01 Suivant la largeur du tableau, prévoir un groupe de quatre à cinq enfants qui vont travailler en même temps.

Par deux, les élève tracent leur silhouette au crayon à papier. Insister sur la position des bras – pas le long du corps, avec des « pliures ». Un travail préalable sur le tracé de contour d’objets de petits formats est à envisager au préalable. Veiller aussi à ce que les enfants ne soient pas trop serrés… le risque étant que les contours se touchent lors du passage à l’encre de chine.

A noter que, contrairement à l’oeuvre de Haring, mon rouleau n’était pas assez grand pour permettre la présence des jambes ; on est donc sur un portrait en pieds coupés. 🙂

Portrait à la manière de Keith Haring - 02 Ensuite, on trace un premier contour en repassant sur le trait au crayon avec de la gouache et un pinceau large. Ce contour a pour seul but d’éviter de dépasser lors de la mise en peinture.

On garde la même peinture et on remplit son contour.

Je donne à chaque élève une barquette ou un pot de yaourt plein de la couleur qu’il a choisi. Cette opération est relativement gourmande en peinture, il faut prévoir de remplir suffisamment les pots.

Portrait à la manière de Keith Haring - 03 Une fois la gouache sèche, ce qui est normalement assez rapide pour peu que nos peintres n’aient pas abusé sur la couche de peinture, on peut faire le contour à l’encre de chine avec un pinceau large.

On n’oublie pas de rajouter les traits de mouvement. Pour donner l’impression que « ça bouge ».

Attention à bien doser la quantité d’encre dans le pinceau, frotter le pinceau sur le bord du pot d’encre pour enlever le plus gros, afin d’éviter les coulures.

Portrait à la manière de Keith Haring - 04 Une fois que le groupe a terminé, on travaille à l’éponge et à la gouache jaune pour faire le fond. Pas de risque de salir l’encre de chine avec la gouache ; une fois sèche (quelques minutes), l’encre de chine ne bouge plus. Attention toutefois à travailler en tamponnant et à ne pas trop charger l’éponge. L’idée ici n’est pas d’étaler la peinture mais de venir faire une empreinte d’éponge pour apporter un peu de texture. Il peut rester un peu de blanc de papier entre les empreintes d’éponge.

A noter que la photo n’est pas exactement celle-ci vu que le fond du groupe précédent est terminé et que c’est une autre élève qui s’occupe de sa silhouette mais je n’ai pas fait de photo dédiée pour cette partie du travail.

Quand le fond est sec, enrouler d’un côté, dérouler de l’autre pour préparer une nouvelle zone de travail. Attention à replacer les aimants avant de lancer un nouveau groupe et à faire que les fonds jaunes se touchent.

Ne reste plus qu’à agrafer ça dans le couloir avec l’agrafeuse murale (merci So pour le prêt !) ; une aide est bienvenue – un qui déroule, un qui agrafe. Attention à rester bien droit, avec des longueurs pareilles, ça ne pardonne pas (notre fresque devait faire sa bonne dizaine de mètres).

A la manière de Keith Haring - Portrait en pied2

A la manière de Keith Haring - Portrait en pied - panoramique

Etiquettes portemanteau en lettres découpées dans les journaux et prospectus

Voilà un travail qui va en général de pair avec la rentrée : les étiquettes portemanteau. Pour cette version, on part à la recherche des lettres de son prénom dans des journaux, des magazines, des publicités, des tracts, on découpe, on colle, on décore. Le découpage / collage mène à mêler différentes graphies, ce qui donne un côté lettre anonyme (paradoxal pour une étiquette prénom) qui me plaît bien.

etiquette-porte-manteau-journeaux-et-prospectus

C’est un travail que j’avais déjà mené avec succès en cycle 1 (moyenne et grande section) mais que j’ai eu l’occasion de tester en cycle 2 cette semaine avec une classe qui n’avait pas encore fait de travail similaire. Personnaliser son portemanteau c’est s’approprier l’espace école pour en faire un espace personnel donc faire un pas vers les apprentissages : ça me paraît essentiel.

Avec des élèves de cycle 2, il n’y a pas de difficultés particulières pour la réalisation. J’ai laissé une demi-classe en autonomie pendant que je travaillais avec les autres. Quelques élèves sont quand même venus me voir pour les lettres peu fréquentes Y, K et W (on se croirait au scrabble) : je conseille d’avoir repéré telle ou telle page dans tel ou tel journal par avance, cela permet de les aiguiller rapidement.

A noter qu’il est possible de faire un travail, en particulier avec les élèves de cycle 1, sur les différents supports de l’écrit en préalable / en parallèle de ce travail.

Matériel :

  • Des bandes de papier (plutôt épais) d’environ 8 cm de haut dont on prévoira deux largeurs : une pour les prénoms courts, l’autre pour les prénoms longs max une largeur A4.
  • Des journaux, magazines, publicités, prospectus, etc. Pour s’approvisionner je conseil de faire le tour des agences immobilières qui ont souvent des piles de magazines disponibles dans des petits présentoirs en extérieurs. On trouve aussi des journaux et magazines gratuits à l’entrée des cinémas, des bars ou dans les centres commerciaux. A l’entrée des supermarchés on trouve souvent des publicités (ou dans les boîtes aux lettres si vous anticipez un peu). Dans les magasins de sport il y a aussi souvent des présentoirs avec des tracts pour des activités de plein air, des événements sportifs et autres. A titre d’exemple, mardi dernier j’ai fait le tour de mon quartier (j’habite en plein centre donc j’ai cinémas, magasins et autres à portée) ; en une demi-heure j’avais récupéré plus que nécessaire pour toute la classe.
  • Des ciseaux.
  • De la colle.
  • Des barquettes pour que les élèves puissent stocker leurs lettres le temps d’avoir tout trouvé.
  • Des feutres.
  • Du papier à plastifier.

Pour la réalisation (désolé, je n’ai pas eu le temps de faire des photos étapes par étapes) :

  • Distribuer à chaque élève une bande de papier, des ciseaux et de la colle.
  • Poser les magazines, journaux et autres au milieu de la table.
  • Leur demander de trouver les lettres de leur prénom en faisant attention à ne pas les choisir trop petites pour ensuite les coller sur la bande.
  • Il faut leur spécifier que le collage doit être fait à peu près au milieu de la bande (ni tout en haut, ni tout en bas).
  • Quand ils ont terminé le collage, leur demander de prendre deux ou trois feutres et de faire un algorithme en alternant des formes ou des couleurs (ou les deux). A ce moment on peut éventuellement recouper la bande si le prénom n’est pas bien centré.

Après, ne reste plus qu’à plastifier et à patafixer dans le couloir !

C’est un travail que j’avais déjà mené avec succès en moyenne et grande section mais il faut adapter un peu car :

  • Il faut aider les élèves à repérer leurs lettres, le mieux étant de supprimer au préalable un certain nombre de pages à petits caractères pour ne garder que les pages à gros titres.
  • Les plus jeunes peuvent aussi avoir du mal dans le découpage, il faudra sûrement les guider (éventuellement l’adulte procède à un pré-découpage pour que l’élève n’ait qu’un morceau de taille réduite à re-découper).
  • Il faut prévoir plusieurs séances (une pour la recherche des lettres, une seconde pour le collage des lettres dans le bon ordre et une troisième pour le graphisme) là où une seule séance suffit en cycle 2.

Obliques à la manière de Sol LeWitt

En remplacement chez une collègue de maternelle MS GS qui m’a demandé de travailler les obliques avec ses élèves, voici une œuvre collective : lignes obliques à la manière de Sol LeWitt. A noter que c’est un travail qui peut aussi être mené en cycle 2 car il nécessite d’utiliser la règle pour tracer.

obliques-a-la-maniere-de-lewitt-resultat

Comme je l’avais dit pour le travail sur les boucles à la manière de Calder, j’ai préféré partir d’une œuvre afin de favoriser le graphisme en situation, le graphisme décoratif des nouveaux programmes et d’enrichir le parcours d’éducation artistique et culturelle.

Je me suis basé sur Wall Drawing 565 de Sol LeWitt. Il y a d’autres œuvres autour des obliques chez LeWitt (en couleur notamment) mais celle-ci a l’avantage de présenter des obliques dans à peu près toutes les directions et pas seulement sur une orientation à 45°.

sol-lewitt-1988-wall-drawing-565

Dans un premier temps, nous avons observé l’œuvre de LeWitt : sa taille (personnage à gauche de l’image), ses couleurs, ses formes, ses lignes. Nous avons alors pu nommer les traits « penchés » : les lignes obliques.

Dans en deuxième temps j’ai proposé aux élèves de réaliser une œuvre à la manière de LeWitt pour décorer le couloir de l’école. A noter que c’est plus un travail en un par un que quelque chose que l’on pourra faire en atelier avec plusieurs élèves en même temps…

Matériel :

  • Ardoise et feutre effaçable type velleda.
  • Crayon à papier.
  • Règle de 30 cm.
  • 4 ou 5 feuilles de papier épais type canson grand format (50×65).
  • Pinceau brosse pas trop large (n°12).
  • Pinceau brosse large (n°20).

Cliquer sur les images pour les voir en grand format.

obliques-a-la-maniere-de-lewitt-01 L’enseignant délimite une zone pour l’élève et l’aide à tracer les obliques en utilisant la règle. L’élève choisit le sens de ses obliques (« beaucoup penchées », « qui descendent », « qui montent », etc.).

Pour l’enseignant, il s’agit essentiellement de s’assurer que la règle ne bouge pas quand l’élève vient mettre son crayon en appui.

A noter que vu le nombre d’élèves de la classe, j’ai fait 6 ou 7 zones par feuille 50×65 ; à refaire je me limiterais à 5 ou 6. Parce qu’à 7 zones par feuille, je trouve que la surface par élève est un peu limite.

obliques-a-la-maniere-de-lewitt-02 Repasser sur les traits en utilisant de l’encre de chine et un pinceau de taille moyenne. Il faut ensuite faire le tour de sa zone pour fermer son cadre.

Avant cette étape, je demande aux élèves de s’entraîner sur ardoise avec les feutres effaçables. La règle n’étant plus là, il n’y a plus d’appui pour tracer un trait « penché bien droit ».

obliques-a-la-maniere-de-lewitt-03 Exemple de réalisation en cours.
obliques-a-la-maniere-de-lewitt-04 Optionnellement, et pour « gommer » les irrégularités de jointure entre les différentes zones, l’enseignant peut repasser sur les traits qui délimitent les zones et sur le cadre extérieur avec un pinceau plus épais.
obliques-a-la-maniere-de-lewitt-05 Terminé ! Ne reste plus qu’à faire passer les autres élèves et à afficher dans le couloir.

Pour les collègues de cycle 2 qui voudraient se lancer, je pense que le travail individuel sur feuille A4 est plus adapté. Restera à faire une mosaïque lors de l’affichage. A priori, je ferais quelque chose comme :

obliques-a-la-maniere-de-lewitt-pf-01 Demander aux élèves de délimiter 5 zones sur leur feuille A4 pour ressembler à un modèle affiché au tableau.
obliques-a-la-maniere-de-lewitt-pf-02 Tracer des lignes obliques dans chaque zone avec une contrainte du type : deux zones adjacentes ne doivent pas avoir d’obliques d’orientation identique.
obliques-a-la-maniere-de-lewitt-pf-03 Repasser à l’encre de chine avec un pinceau pas trop large type n°12.
obliques-a-la-maniere-de-lewitt-pf-04 Repasser le contour extérieur et les limites de zone avec un pinceau plus large type n°20.

Si des collègues de cycle 2 se lancent, je suis preneur de photos !

Le village des anniversaires

Voici un travail inspiré du village des anniversaires de la maternelle de moustache (merci à Moustache de m’avoir autorisé à publier ma réalisation, je vous invite à aller consulter ses documents rubrique A comme Anniversaires). L’idée est d’offrir aux élèves une vision des anniversaires à venir en utilisant une représentation cyclique de l’année.

 

le-village-des-anniversaires

Matériel :

  • 6 feuilles de papier épais format A3.
  • De la gouache verte, grise (obtenue par mélange noir et blanc) et blanche.
  • De la peinture acrylique rouge.
  • De l’encre à dessiner (trois teintes ou plus).
  • De l’encre de chine.
  • Un marqueur noir.
  • Des éponges.
  • Des pinceaux.
  • Des bouchons en liège.

Je n’ai malheureusement pas pris de photos pendant l’avancement du projet et ne peux pas faire un détaillé étape par étape. Pour le fond :

  1. L’enseignant dessine un rond-point à 6 sorties (1 sortie par feuille A3). Chaque sortie se sépare en deux rues.
  2. Avec les éponges, en tamponnant, peindre l’herbe en utilisant la gouache verte. J’avais grossièrement hachuré la route au crayon à papier pour que les élèves puissent visualiser la partie à peindre et celle à laisser telle que.
  3. Au pinceau, peindre la route en gris.
  4. Avec un pinceau fin, peindre les bords de route et les lignes blanches en pointillés.
  5. Faire les coeurs des fleurs en utilisant l’empreinte des bouchons de liège trempés dans l’acrylique rouge. Mes élèves ont eu la main un peu lourde sur les fleurs (voir la partie haute du village) mais ça a été l’occasion de voir qu’on avait un problème et de leur demander de l’identifier : « Il y a trop de fleurs, on ne pourra pas faire les pétales ».
  6. Au marqueur, tracer les pétales en utilisant la gestuelle du pont. J’ai fait passer les élèves un par un pour pouvoir bien les guider sur ce tracé pour lequel on ne s’était pas entraîné.

Il est nécessaire d’attendre le séchage complet de la peinture entre les différentes étapes pour éviter les mélanges entre les couleurs.

Pour les maisons, j’ai demandé à mes élèves de grande section (ils sont 12) de dessiner une maison chacun au crayon sur papier épais puis de repasser à l’encre de chine au pinceau. Nous nous étions d’abord mis d’accord sur les éléments à faire figurer sur une maison (une porte, une fenêtre, un toit et une cheminée). Dans une deuxième temps, j’ai demandé aux élèves de moyenne section de mettre les maisons en couleur en utilisant de l’encre. Je leur ai proposé 3 teintes et leur ai laissé choisir où mettre telle ou telle couleur. Cela permet de garder une certaine unité sans pour autant avoir des maisons identiques. Pour limiter les risques de mélanges j’ai gardé le papier absorbant à proximité. J’avais déjà parlé de cette technique pour les cercles à la manière Kandinsky.

Pour terminer, j’ai écrit au marqueur le nom des mois sous chaque maison. A refaire, j’utiliserai peut-être des étiquettes imprimées, que cela soit bien lisible. D’autant que pour le coup, j’avais fait ça vite fait entre midi et deux et que c’est vraiment limite en termes de qualité d’écriture.

Ne reste plus qu’à mettre les photos des élèves et à marquer le mois courant : je vous propose d’utiliser un vélo (non visible sur la photo ci-dessus), ça me semble en ligne avec nos problématiques environnementales actuelles et l’éducation à la citoyenneté. L’image sera à plastifier, à patafixer devant la bonne maison et à déplacer chaque mois.

velo

Coloriages des mois

Voici les coloriages que j’utilise dans ma classe. Comme beaucoup, je les utilise pour marquer le temps et l’évolution dans les cahiers de vie ou les classeurs de travail des élèves. Les thématiques restent relativement classiques mais je voulais inclure pas mal de détails et petites choses pour inciter les élèves à varier leurs couleurs et faire « beau ». Nous faisons d’ailleurs un travail réflexif régulier en comparant les productions, en observant les façons de colorier, d’agencer et choisir les couleurs et… à terme on voit les pratiques des élèves évoluer.

A noter que je demande toujours les coloriages au crayon de couleur en « interdisant » le feutre. Je fais ce choix car le crayon demande un effort plus important et, à mon sens, va favoriser à terme des compétences qui serviront à l’entrée dans l’écriture. Evidemment je ne le présente pas comme ça aux élèves, je leur explique alors que le crayon de couleur « c’est plus dur » et que ça permet « d’avoir les doigts bien musclés », ce qui sera bien pour apprendre à écrire en CP. Les crayons de couleur c’est le sport des doigts. 😀

Pour les thématiques utilisées :

  • Septembre : crayon, école, enfant, livre, pinceau, rentrée
  • Octobre : automne, châtaigne, escargot, feuille, nuage, pluie
  • Novembre : arbre, citrouille, chat, chauve-souris
  • Décembre : sapin
  • Janvier : bonhomme de neige, neige, enfant, luge, nuage, sapins, hiver
  • Février : enfant, chandeleur, crêpe, cuisine, ustensile
  • Mars : arrosoir, enfant, fleur, nuage, parapluie, pluie, printemps
  • Avril : algue, bulle, poisson, poisson d’avril
  • Mai : araignée, muguet, nuage, papillon, soleil
  • Juin : arbre, cerise, chenille, oiseau
  • Juillet : drapeau, fête nationale, feu d’artifice, tour Eiffel
  • Aout : bateau, château de sable, mer, parasol, plage, sable, serviette, vacances

Les fichiers sont disponibles ci-dessous, j’ai aussi fait un fichier qui regroupe l’ensemble des coloriages pour toute l’année en fin d’article :

Vous pouvez aussi retrouver tous les coloriages dans un seul fichier : Coloriages des mois.pdf

Je suis preneur de vos remarques si vous constatez des dessins qui sortent mal à l’impression, du flou ou des éléments qui ne vous paraissent pas adaptés.

Cercles à la manière de Vassily Kandinsky #2 – Gabarits et encres

Encore du Kandinsky, encore des cercles, encore de l’encre mais un résultat qui me plait beaucoup et surtout… qui change du grand classique. Ce deuxième travail sur Kandinsky aura permis à certain de mes élèves de réaliser qu’un auteur, je cite, « fait beaucoup de choses » : Vassily Kandinsky – 1926 – Several Circles

Avant de passer à la réalisation, on travaille sur l’observation de l’oeuvre pour en dégager les caractéristiques et essayer de réfléchir aux techniques qu’on pourrait utiliser pour faire pareil. C’est accessible à des enfants de moyenne et grande section avec l’encadrement d’un adulte pour orchestrer les étapes… et à des élèves plus grand sans limite d’âge. Cela peut notamment être l’occasion de travailler le compas aux cycles 2/3.

Vassily Kandinsky – 1926 – Several Circles

Matériel :

  • Une feuille grand format par groupe d’élèves.
  • Des formes circulaires (bouchons et autres) qui serviront de gabarits.
  • Un crayon à papier.
  • De l’encre de chine (j’en manquais, j’ai donc fait un mélange encre à dessiner noire + encre de chine).
  • De l’encre à dessiner (autant de teintes que possible).
  • Des pinceaux.
  • Du papier essuie-tout (éventuellement ; voir le pourquoi dans les détails du grand classique).

Les explications en détails ci-dessous.

Au crayon à papier, faire le tour d’une forme pour créer un cercle. Avec des élèves plus grands (cycle 2/3), on pourrait utiliser le compas.

Contrairement à un geste d’écriture où j’ai en général besoin de demander aux élèves de se rapprocher de la pointe du crayon, le geste est ici plus simple si on tient le crayon relativement loin. Cela évite d’être gêné par ses propres doigts.

Au besoin, gommer les traits non nécessaires, les erreurs et autres.


Faire tracer 3 cercles ou plus par élève en alternant les tailles, les positions, en mettant des cercles dans d’autres cercles, etc.


Faire le tour des cercles à l’encre de chine. J’ai eu besoin pour certains de préciser qu’on ne repasse pas par dessus le trait de crayon mais qu’on vient « au plus près ».

Quand on a fait le tour de tous les cercles, remplir le reste de la feuille en noir et laisser sécher. C’est assez rapide avec l’encre, donc on peut attaquer la suite au bout de quelques minutes.


Utiliser les encres de couleur pour remplir les cercles.

L’utilisation de l’encre de chine qui, après séchage, ne se redilue pas permet d’éviter les mélanges couleurs / noir.


Continuer de remplir les cercles en couleur. On peut utiliser différentes techniques, voir les prochaines images pour quelques idées.


Quelques idées :

  • Remplir avec une couleur uniforme.
  • Remplir avec une couleur uniforme et ajouter un cercle noir.
  • Remplir avec une couleur uniforme et faire tomber une goutte d’une autre couleur avant séchage complet. C’est le cas du couple jaune + vert en haut à gauche.
  • Faire un premier cercle d’une couleur donnée, attendre le séchage et faire un deuxième cercle de couleur différente. C’est le cas du couple bleu + vert sur la gauche de l’image
  • Faire un contour à l’eau avant séchage complet du noir qui va iriser. Attendre le séchage (ou pas) et colorier l’intérieur. C’est le cas du rond bleu en bas à droite.
  • On peut aussi faire deux cercles concentriques de diamètre quasi-identique, colorier le premier, attendre (ou pas) le séchage et colorier le deuxième. Sur cette image c’est le cas du couple jaune + vert tout en haut et du jaune + violet tout en bas.

Cercles à la manière de Vassily Kandinsky

Voilà un grand classique de la maternelle : les cercles concentriques à la manière de Kandinsky ! Cet article est pour moi l’occasion pour faire un point sur l’ensemble de ce que j’ai pu faire autour des cercles de Kandinsky mais je vais surtout détailler la dernière technique utilisée car je crois que j’ai enfin trouvé le rendu qui me plaît !

Wassily Kandinsky – 1913 – Concentric circles

Il y a deux ans j’avais fait travailler mes élèves (MS) à la gouache. On avait détourné le sujet original en l’élargissant à d’autres formes géométriques (carrés, triangles). L’année dernière (MS/GS) j’avais fait, aux alentours de Noël, une guirlande de formes géométriques avec découpage/collage en utilisant des gabarits. Les photos ne sont pas top (j’ai changé de téléphone depuis), je vous les mets en fin d’article.

Cette année, j’ai préféré rester plus près du travail de Kandinsky et centrer le travail sur les cercles. Cela m’a permis de travailler le point de vocabulaire des nouveaux programmes qui invite à préférer la dénomination de cercle (qui sera utilisée plus tard en géométrie) à celle de rond. A noter que la photo ci-dessous ne rend pas honneur aux productions des élèves dont les couleurs étaient bien plus vives.

Matériel :

  • Une feuille A4 par élève retaillée au format carré.
  • Un crayon à papier.
  • De l’encre à dessiner (quatre teintes) et des pinceaux.
  • Du papier absorbant (facultatif).

Après observation et discussion autour de l’original de Kandinsky, la réalisation est simple (voir simpliste) et peut se faire en relative autonomie. C’est accessible à des enfants de moyenne et grande section… et sans limite d’âge pour les plus grands ! Les explications en détails ci-dessous.

Au crayon, tracer un cercle au centre de la feuille. Il faut veiller à ce que les élèves ne tracent un cercle ni trop grand, ni trop petit.

A cette étape, les élèves les moins à l’aise peuvent être aidés dans le tracé… sachant que Kandinsky lui-même n’était pas franchement regardant dans la qualité de ses cercles. 🙂


Au pinceau, avec de l’encre, venir remplir ce premier cercle.

Logiquement, il faudrait commencer par une teinte plutôt foncée pour que le trait de crayon ne se voie pas mais j’ai laissé choisir aux élèves la teinte qu’il voulaient.


Avec un nouveau pinceau et une autre teinte d’encre, venir entourer le premier rond. On fera la suite de la même façon en ajoutant des cercles autour des cercles.

A noter que, si on laisse peu de temps entre l’encrage de chaque cercle, les encres vont se mélanger et créer des irisations. Je trouve ça assez plaisant mais le risque est, si les élèves mouillent beaucoup la feuille, que l’ensemble s’uniformise et qu’on ne voie pas bien les cercles.


Pour éviter/limiter les mélanges, on peut donner un petit coup de papier absorbant qui va se charger de « boire » le surplus d’encre. Il suffit de poser une feuille de papier absorbant sur le travail, d’appuyer, de soulever… et voilà : séchage instantané !

Les couleurs sont moins soutenues qu’avec un séchage normal, une partie des pigments étant absorbée par l’essuie-tout.


On continue d’ajouter des cercles aux cercles en changeant de pinceau à chaque teinte.


Fini ! Restera à assembler les productions des élèves pour reproduire le tableau de Kandinsky.


Ci-dessous les réalisations précédentes dont je vous parlais plus haut.

Guirlandes géométriques à la manière de Kandinsky – Découpage d’après gabarits puis collage.

Formes géométriques à la manière de Kandinsky – Gouache sur papier.

Le problème de mélange peut se poser aussi avec la gouache mais là, je ne connais pas de ruse pour accélérer le séchage.